Kill the Indian in the child Elise Fontenaille Oskar

Parce que c’est l’actualité et que ce roman jeunesse a la mérite d’exister pour raconter l’innomable…

Une erreur dévastatrice »: le pape François a prononcé lundi des excuses historiques aux peuples amérindiens canadiens, demandant « pardon pour le mal » fait pendant des décennies dans les pensionnats pour autochtones. Des paroles qui étaient très attendues depuis des années par ces peuples représentant aujourd’hui 5% de la population canadienne. ( La Dépêche du Midi)

Une couverture qui attire, un titre qui étonne et puis le  » le crime d’exister » comme un sous-titre discret. Cette histoire c’est celle de Mukwa, un jeune indien qui va se retrouver dans un pensionnat canadien tenu par des religieux catholiques. Accrochez-vous car ce roman est tiré d’une histoire vraie. Et là vous allez être emporté dans un cauchemar. Comment les canadiens ont-ils pu laisser faire cela ? Et surtout pourquoi tant de haine, de douleur, de larmes, de maltraitance immonde? Et surtout commis par des religieux. Femmes ou hommes.
Mukwa nous parle de son peuple, de sa famille, des ses rêves et des joies simples. Mukwa le jeune indien martyrisé. Pourquoi? On ne le comprend même pas. On n’y croit pas!!! Et la dernière école a fermé en 1996. Ce n’est pas de l’histoire ancienne.
L’auteure a voulu témoigner, nous dire ce qui est arrivé à ces jeunes indiens. Je ne savais pas qu’au canada aussi ils avaient été persécutés, en s’attaquant aux plus faibles. Un court livre qui secoue tant on n’arrive pas à y croire. Ecrit dans un souffle, les mots sont sans concession. La vie est cruelle. La mort toute proche. Et les légendes indiennes n’y feront rien pour apaiser la colère et la peine.
Tous ils ont abandonné Mukwa. Un livre bouleversant.
Pas pour les lecteurs de 12/13 ans à mon avis.

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